Les
sciences
sociales
rencontrent
d'importants
et
nombreux
problèmes
méthodologiques
qu'il
est
important
d'examiner
en
détail
et
d'essayer
de
résoudre.
Prenons
par
exemple
le
fossé
qui
existe
entre
recherche
empirique
et
théorique,
le
pouvoir
explicatif
des
modèles,
la
validité
de
l'analyse
multiniveau,
la
faiblesse
de
la
cumulativité
des
recherches,
etc.
Ces
problèmes
sont
bien
connus
mais
rarement
traités
en
profondeur.La
Methodos
Series,
crée
par
le
philosophe
Robert
Franck
en
2002,
et
que
nous
éditons
maintenant
de
concert
depuis
2003,
est
entièrement
consacrée
à
cet
examen.
J'ai
d'autre
part participé à d'autres ouvrages méthodologiques que je considérerai plus loin.
Dans
le
cadre
de
la
Methodos
Series,
dix
ouvrages
sont
maintenant
publiés,
que
l'on
trouvera
de
façon
plus
détaillée
sur
le
site de Springer.
Pour
ma
part
j'ai
dirigé
le
second
volume
sur
:
Methodology
and
epistemology
of
multilevel
analysis.
Approaches
from
different
social
sciences
(2003)
qui
considère
le
point
de
vue
de
différents
chercheurs
en
science
sociale
(sciences
de
l'éducation,
démographie,
épidémiologie,
statistiques
et
économie)
et
d'un
philosophe,
sur
ce
thème.
Je
suis
également
l'auteur
du
dixième
volume
sur
:
Probability
and
social
science.
Methodological
relationships
between
the
two
approaches
(2012)
,
qui
considère
les
liens
réciproques
qui
se
sont
tissés
tout
au
long
de
l'histoire
entre
la
probabilité,
des
statistiques
et
des
sciences
sociales.
Il
permet
de
résoudre
un
certain
nombre
de
problèmes
rencontrés
pendant
plus
de
trois
siècles.
Les
autres
auteurs
ou
directeurs
d'ouvrage
ont
examiné
et
résolu
divers
problèmes
méthodologiques
soulevés
dans
un
grand
nombre de sciences sociales.
Dans
le
cadre
d'un
ouvrage
sur
La
cumulativité
en
sciences
sociales
(2009)
,
dirigé
par
Bernard
Walliser,
j'ai
rédigé
un
chapitre
sur
Paradigmes
démographiques
et
causalité,
où
j'examine
comment
la
pluralité
des
paradigmes,
permet
cependant une cumulativité non linéaire.